Le PCO déclare son soutien total à l’action de la Russie en Ukraine

Note officielle du Parti de la Cause Ouvrière
Commission Exécutive du Comité Central National du Parti de la Cause Ouvrière
24 février 2022

Le gouvernement russe a reconnu les républiques séparatistes du Donbass et a déclaré avoir les objectifs suivants en Ukraine :
1) l’arrêt de la tentative de l´ organisation militaire impérialiste de l’OTAN de militariser l’Ukraine,
2) la fin de la présence de l’OTAN dans la structure militaire Ukrainienne,
3) la fin du mouvement néo-nazi en Ukraine,
4) la protection des républiques séparatistes face aux attaques des milices nazies et des forces armées Ukrainiennes.

Afin d’atteindre ces objectifs, les forces armées russes ont occupé l’ensemble de la région du Donbass, où se trouvent les Républiques de Donetsk et Lugansk, et ont détruit 74 cibles militaires appartenant aux forces armées ukrainiennes. De plus, le gouvernement russe a ordonné le respect envers les soldats ukrainiens, qui abandonnent le combat en grand nombre. Les forces armées russes ont également lancé une opération pour écraser les milices nazies qui ont fomenté le coup d´état de la place Maïdan en 2014, origine de l’actuel régime, une dictature impérialiste contre le peuple ukrainien.

Ainsi, nous sommes pleinement d’accord avec la déclaration du gouvernement chinois dans le sens où le gouvernement du président américain Joe Biden et les États-Unis sont les véritables responsables de l’actuel état conflictuel dans l’est européen, en essayant de faire du peuple ukrainien de la chair à canon de leurs plans expansionnistes et impérialistes.

Nous n´avons pas affaire à une guerre de la Russie contre l’Ukraine. Ce qui se passe est un conflit entre une nation menacée et l’impérialisme mondial, où l’Ukraine sert malheureusement d´instrument de ce même impérialisme.

À propos de la question de l’existence de guerres justes, Gregory Zinoviev, le premier président de l’Internationale Communiste déclarait : « Oui (elles existent), mais seulement dans deux cas. Le premier serait celui de la guerre du prolétariat qui, ayant triomphé dans un pays, défend le socialisme contre d’autres États représentant le régime capitaliste. Le second – une guerre de pays tels que la Chine, l’Inde ou d’autres pays similaires qui, opprimés par l’impérialisme d´autres terres, doivent combattre pour leur indépendance contre ces puissances impérialistes ».

Les allégations que la Russie serait un pays impérialiste au même niveau que les États-Unis, l’Europe et le Japon sont comiques. Le rôle économique joué par la Fédération Russe sur le marché mondial n’est rien de plus que celui d’un important fournisseur de matières premières brutes pour les pays impérialistes. Cette équivoque est due à l’idée que, historiquement, la Russie, depuis l’époque de l´empire russe, s’est constituée en pays armé en raison de ses nécessités de défense. Cette situation s’est d’ailleurs maintenue pendant le temps de l’Union Soviétique et se maintient encore de nos jours.

Lors de conflits entre l’impérialisme et des pays opprimés, la classe ouvrière mondiale doit toujours se positionner d´une manière claire et active aux côtés de ces derniers, indépendamment du caractère politique et du gouvernement de ces pays. L´idée qu’il s’agit d’une lutte entre démocratie et autocratie n’est qu’une farce. En fait, il s´agit d´une lutte entre les peuples et pays opprimés et l’impérialisme. Telle est la véritable essence du conflit. C’est ce qu’on a vu en Irak, en Afghanistan, au Panama, en Iran, en Grenade, en Yougoslavie, en Libye, en Syrie, au Yémen, au Liban, en Palestine et tant d’autres aventures militaires de l’impérialisme et des gouvernements qu’il contrôle.

Toutes les luttes contre l’impérialisme sont des luttes de libération nationale. Toutes les guerres contre l’impérialisme ou les pays contrôlés par celui-ci sont des guerres de libération nationale. L’impérialisme impose une dictature mondiale, donc il ne peut pas dire qu’actuellement ses guerres sont démocratiques ou défensives. Les guerres où l’impérialisme est impliqué sont, sans exception, des guerres coloniales.

Nous répudions avec ardeur la conduite du gouvernement brésilien qui s’est positionné, comme toujours, en gouvernement lèche-bottes de l’impérialisme mondial.

La majorité de la gauche petite-bourgeoise brésilienne a soutenu le coup d´état de 2014 en Ukraine, sous prétexte qu’il s’agissait d’une révolution populaire, même sachant que des milices nazies étaient l’avant-garde de ce coup d´état et agressaient la classe ouvrière ukrainienne. Maintenant, la plupart de cette gauche petite-bourgeoise cherche, en vain, à cacher, derrière une neutralité impossible, son soutien passif de l’impérialisme. L’idée absurde que l’impérialisme défendrait les femmes, les noirs et d’autres opprimés est la voie par laquelle cette gauche s´est transformée en chaîne de transmission de l’impérialisme à l’intérieur de son propre pays.

Ainsi, nous revendiquons :

  1. le retrait des troupes de l’OTAN sur l’ensemble du territoire européen;
  2. le démantèlement des bases militaires américaines dans tous les pays;
  3. la fin des accords de soumission militaire du Brésil face à l’impérialisme;
  4. la restitution immédiate de la Base de l’Alcantara à l’État national brésilien;
  5. la fin des embargos impérialistes génocides envers tous les pays;
  6. la défense de Cuba, du Nicaragua et Venezuela devant l’agression impérialiste;
  7. la reconnaissance immédiate par le Brésil des Républiques populaires de Lugansk et Donetsk ;
  8. « Dehors Bolsonaro », gouvernement paillasson de l’impérialisme. Dehors l’infiltration impérialiste au Brésil, telle que l´on a vu dans l’opération « Lava Jato » et dans le financement des activités liées au coup-d ’état, notamment par des entités telles que la Fondation Ford, la Fondation Open Society, le NED – National Endowment for Democracy et des think tanks comme Global Americans, entre autres.

Commission Exécutive du Comité Central National du Parti de la Cause Ouvrière (PCO)
24 février 2022

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