Putin convoque une mobilisation nationale pour défendre la Russie

Le Président a convoqué une mobilisation partielle, appelant toute la population et recrutant même les réservistes et d’autres secteurs de l’armée pour défendre la souveraineté nationale.

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Presque quatre mois après le début de l’opération de la Russie en Ukraine, le 24 février 2022, les tentatives de l’armée russe pour freiner les États Unis en sa fureur impérialiste de domination en partenariat avec l’Otan, ainsi que l’oppression de l’État ukrainien par l’intermédiaire de quelques groupes nazis, responsables, entre autres, de la mort de milliers de personnes dans les régions de Donetsk et Lougansk les derniers huit ans, ont eu des effets positifs, concrets, malgré le travail inlassable des monopoles de la presse internationale, qui s’obstine dans l’affirmation du contraire, et aussi des sanctions criminelles commandées par l’Amérique du Nord contre la Russie.

Poursuivant cette lutte de libération, mercredi dernier, 21 septembre 2022, dans un décret annoncé par le Kremlin, Vladimir Putin a convoqué une mobilisation partielle en défense de la « patrie, sa souveraineté et son intégrité territoriale ». Dans un article publié sur le site espagnol d’informations televisãosul, dans un message à la nation, Putin explique qu’il estime nécessaire, pour contenir les financements en millions de la guerre et les attaques de l’impérialisme contre « notre peuple et le peuple des territoires libérés », « soutenir la proposition du Ministère de la Défense et de l’Etat-Major de faire une mobilisation partielle ». En outre, Putin a ajouté que « pour ce service militaire ne seront recrutés que ceux qui font partie de la réserve, qui ont fait le service militaire et qui ont des compétences et des expériences pertinentes ».

Si les buts de l’opération sont toujours les mêmes, comme a affirmé Putin, c’est-à-dire, la libération de tout le territoire du Donbass, cette nouvelle action représente une avancée de plus vers la libération des régions qui, jusqu’ici, étaient sous le joug de l’oppression, puisque l’autoproclamée République Populaire de Lougansk est presque totalement libérée des néonazis, tandis que, en ce qui concerne le Donetsk, à son tour, tout porte à croire que les choses marchent dans le même sens.

Il est important de rappeler que cette convocation partielle de la population concerne environ 300.000 réservistes, ce qui se justifie encore plus si nous tenons en compte qu’elle a été mise en œuvre à la suite de la décision prise par les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass, et les régions de Kherson Zaporijia, dans le Sud de l’Ukraine, de réaliser des référendums pour rejoindre la Russie. De même, il faut signaler que le ministre de la Défense russe, Sergei Shoigu, a expliqué que les pertes par l’armée ukrainienne sont toujours considérables : 61.207 morts et 49.368 blessés. Bref, même avec le soutien de l’impérialisme, jusqu’ici, les pertes correspondent à la moitié de l’armée.

Ces faits montrent l’échec imposé à l’Ukraine par la lutte de la Russie et des régions jusqu’ici massacrées par l’impérialisme, malgré sa collusion militaire avec des groupes néonazis et l’Otan, dans sa politique criminelle de restrictions contre un peuple. En fait, cette population, appelée à défendre la souveraineté russe, est une force extrêmement importante dans la société. C’est un exemple à suivre par d’autres nations. Comme c’était le cas en Afghanistan, et maintenant avec l’opération menée par la Russie, ces évènements doivent servir d’agents mobilisateurs pour toute la classe ouvrière mondiale dans sa lutte contre l’impérialisme et ses mécanismes de mort.

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